dimanche 9 février 2014

Droit de réponse au groupe félon de Messieurs Benech et Gauthier, Mesdames Nicodème et Galho

Quelle prétention, Mesdames, Messieurs quand vous osez affirmer « les opposants au maire, c’est nous ». Seriez-vous devenus amnésiques ou dois-je vous rappeler que lors du vote du premier budget de l’actuel mandat municipal (2009), vous avez voté sans le moindre état d’âme pour ce budget proposé par le Maire et sa majorité. Élus depuis 2001 pour deux d’entre vous, vous étiez rompu à ce genre d’exercice, et vous ne pouviez ignorer que le vote du budget est l’acte majeur de tout conseiller municipal. Dés lors vous anticipiez un virage stratégique.
 
Quel manque d’honnêteté Mesdames, Messieurs quand vous osez renier ceux dont vous aviez partagé les professions de foi à la suite d’un consensus, qu’il s’agisse du Docteur Lopez pour deux d’entre vous ou du Docteur Roquefort pour les quatre.

Quel sectarisme Mesdames, Messieurs quand vous déconsidérez ainsi les médecins. Ne valent–ils pas un agriculteur, un notaire, un enseignant… ? Dans leur pratique quotidienne, ils font montre d’une grande écoute, d’une grande disponibilité, d’une grande capacité de travail, d’une grande tolérance (ce qui n’est de toute évidence pas votre cas) et ne sont pas eux en représentation.

Quelle inconstance Monsieur Benech quand après avoir rallié l’UMP, le parti radical valoisien, l’UDI (dont vous n’avez d’ailleurs jamais fait partie malgré vos déclarations à l’hiver 2012), vous rejoignez le parti radical de gauche (PRG). Votre parcours est toujours guidé par votre opportunisme et votre soif de reconnaissance. Comment osez-vous dénoncer le copinage et le clientélisme alors même que vous adhérez si fort à ces pratiques ?

Enfin Mesdames, Messieurs, relisez la copie avant de la signer et de l’envoyer à la Dépêche du Midi car « …cette fois-ci, nous gagnerons… » prouve bien, une fois de plus, que cette victoire que vous appelez de vos vœux n’est pas celle des Moissagais et des Moissagaises mais celle de Monsieur Benech et de ses trois compères. Nul doute que si nous avions été aux commandes, vous n’auriez pas fait dissidence, vous auriez enfin pu assouvir votre soif de « pouvoir » et, pour une fois à juste titre, parader sur le devant de la scène.

Mesdames et Messieurs les opportunistes, je vous plains plus que je vous blâme.

Avec Jean Michel Henryot et tous ses colistiers, nous ne formulons qu’un seul souhait : la victoire des Moissagaises et des Moissagais.





Colette Rollet